posté le 14-03-2010 à 13:29:56
Une Grande Gueule !!!
Il m'a toujours impressionné lui !!! Y'en a d'autres aussi, mais le gaillard ils avait quand même l'habitude de prendre quelques positions politiques et de rentrer dans le tas !!!
J'étais en train de me demandé.... Mouloudji, Reggiani, Brel, Brassens, Ferré.... Qui reste t-il ????
Comme Desproges disait : "A la mort de Claude François j'ai repris des nouilles, A la mort de Gainsbourg j'ai pleuré..."
Bhé je pleure pas mais ça fait bizarre de se dire qu'il est plus là lui...
(Source Wiki)
- Jean Ferrat, dès ses débuts, oriente son inspiration dans deux
directions : l'engagement social (Il est proche du PSU puis du Parti communiste français) et la
poésie. Il "ne chante pas pour passer le temps", déclare-t-il. Toujours,
il cherche à donner à ses chansons une signification militante derrière
le texte populaire. Ferrat a mis en musique de nombreux poèmes de Louis
Aragon.
Ma môme (1960) (Auteur : Pierre Frachet)
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Ma môme, elle joue pas les starlettes,</dd><dd>
Elle met pas des lunettes, de soleil.</dd><dd>
Elle pose pas pour les magazines,</dd><dd>
Elle travaille en usine, à Créteil.</dd><dd>
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Nuit et brouillard (1963)
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Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers,</dd><dd>
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés,</dd><dd>
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants,</dd><dd>
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent.</dd></dl>
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et surtout ces vers qui firent en leur temps couler beaucoup
d'encre :
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Je twisterais les mots s'il fallait les twister,</dd><dd>
Pour qu'un jour les enfants sachent qui vous étiez.</dd></dl>
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- Il chante l'Ardèche, région chère à son cœur et
fait de cet hommage à la France paysanne un de ses plus grands succès.
Il s'installe à Antraigues-sur-Volane, qu'il ne
quittera plus, y devenant même plus tard conseiller municipal.
La montagne (1964)
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Ils quittent un à un le pays, pour s'en aller gagner leur vie,</dd><dd>
Loin de la terre où ils sont nés. Depuis longtemps qu'ils en
rêvaient,</dd><dd>
De la ville et de ses secrets, du formica et du ciné.</dd></dl>
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- Il a été proche des idées du Parti communiste français mais jamais
encarté et reste cependant critique envers l'URSS,
notamment lors du printemps de Prague.
Camarade (1970)
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Que venez-vous faire, camarade</dd><dd>
Que venez-vous faire ici</dd><dd>
Ce fut à cinq heures dans Prague</dd><dd>
Que le mois d'août s'obscurcit</dd></dl>
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- Comme et avec son ami Georges Coulonges, il y préfère la révolte des humbles,
des simples gens, encore une fois, il est interdit de télévision.
Potemkine (1965) (Auteur : Georges Coulonges)
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M'en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde</dd><dd>
Qui chante au fond de moi au bruit de l'océan</dd><dd>
M'en voudrez-vous beaucoup si la révolte gronde</dd><dd>
Dans ce nom que je dis au vent des quatre vents</dd><dd>
Ma mémoire chante en sourdine : Potemkine.</dd></dl>
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Ma France (1969)
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Celle qui construisit, de ses mains, vos usines</dd><dd>
Celle dont Monsieur Thiers a dit : "Qu'on la fusille !"</dd><dd>
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- Après un voyage à Cuba qui le marque profondément et d'où il rapporte ses
célèbres moustaches, c'est Mai 68 et
ses événements qu'il vit intensément.
Au printemps de quoi rêvais-tu ? (1968)
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- Jean Ferrat retourne à sa passion pour la poésie; il met en musique Louis
Aragon d'une façon magistrale, redonnant à la poésie une popularité
perdue.
Que serais-je sans toi (1965) (Poème de : Louis Aragon)
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Que serais-je sans toi, qui vins à ma rencontre,</dd><dd>
Que serais-je sans toi, qu'un cœur au bois dormant.</dd><dd>
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre,</dd><dd>
Que serais-je sans toi, que ce balbutiement.</dd></dl>
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- Dans les années 1970, Jean Ferrat se fait plus rare, chaque nouvel
album est un véritable événement et ses chansons sont commentées comme
de véritables prises de position intellectuelle. Il affectionne les
chansons qui font passer des messages forts tout en reposant sur un
texte subtil et imagé au point d’en devenir parfois allégorique :
Et pour l’exemple (1971) (Auteur : Philippe Pauletto)
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- Durant ces années-là Ferrat fustige les guerres coloniales dans Un
air de liberté, attaquant nommément Jean d'Ormesson, éditorialiste au Figaro,
et suscite encore la polémique.
Un air de liberté (1975)
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Ah monsieur d'Ormesson,</dd><dd>
Vous osez déclarer</dd><dd>
Qu'un air de liberté</dd><dd>
Flottait sur Saïgon</dd><dd>
Avant que cette ville s'appelle Ville Ho-Chi-Minh.</dd></dl>
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- Il est encore une fois en phase avec son temps, rappelant la
proximité entre deux importants combats révolutionnaires : la lutte
sociale et la lutte féministe
en plein essor[7].
La femme est l'avenir de l'homme (1975)
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Le poète a toujours raison, Qui voit plus haut que l'horizon</dd><dd>
Et le futur est son royaume. Face à notre génération</dd><dd>
Je déclare avec Aragon, la femme est l'avenir de l'homme.</dd><dd>
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- Polygram rachète son catalogue à la fin des
années 1970. Désireux de ne pas dépendre de la major, il
entreprend le réenregistrement de tous ses titres et sort une
compilation de 11 volumes en 1980. Le nouvel album qu'il sort alors fait sensation
et reflète le recul de plus en plus grand qu'il prend vis-à-vis de
l'URSS, ainsi que sa dénonciation du stalinisme.
Le bilan (1980)
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Ah ils nous en ont fait avaler des couleuvres</dd><dd>
De Prague à Budapest de Sofia à Moscou</dd><dd>
Les staliniens zélés qui mettaient tout en œuvre</dd><dd>
Pour vous faire signer les aveux les plus fous.</dd><dd>
Tiens ??????????????
Il devient Musical mon blog ???? :oS
Peut être n'est je pas grand racontages à mettre en ce moment .... Ha si !!!
J'vais p'têtre bien vous parler d'un truc ce soir !!! :oD
Hey... Vous avez vu le Teasing !!! LoL
ENJOY THE LIFE !!!
:oD
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Commentaires
C'est un grand qui nous a quitté. J'ai mis le grillon car c'est celle qui me rappelle le plus de souvenirs....et la seconde, en même temps en mon cœur je l'ai dédié à tout ceux qui sont partis..
Bonne soirée.
Avant de venir te parler j'avais pas lu ton com
punaise j'ai beaucoup aimer car tu t'es laché
j'adore quand tu parles de ton père
à chaque fois je sens que cela t'ai difficile et que les mots ne viennent pas comme quand tu parles de ta maman
comme si tu avais une pudeur et un respect qui te mets en garde quand tu parles de ton père
comme si tu as pas pu toujours lui dire je t'aime comme tu aurais voulu parce que c'était pas l'homme qui pretait à le dire mais plutot à lui montrer
comme si tu aurais passé ta jeunesse à vouloir l'épater etre le meilleur à ses yeux sans trop savoir si c'est le cas
enfin voilà se que j'ai ressentit tout de suite
bisous
coucou
tu as eu la même reflexion que mon père
il disait : eh bien ils sont tous partis
j'espère que tu as passé un bon dimanche
des bisous
je vais éditer
normalemement
Hé oui encore un qui s'en va
Moi ma préferé c'est la montagne ...je l'adore celle-là...
Comment vas tu Fred en ce beau dimanche ou enfin il fait beau et un peu chaud ?
Moi super bien reposé et en forme pour reprendre le chemin du boulot
Passe une bonne soirée
et gros bisous
Le p'tit coucou du dimanche !!!!
T'as vue la Loca est repartie !!!! Elle tient le bon bout !!!!!
Tout ceci me fait vraiment très plaisir.
J'espère que tout va bien pour toi et en attendant de te lire à nouveau je te bizoute en te souhaitant un bon dimanche :-)
coucou , merci de ton acceuil ca fait plaisir !! dis moi tu serais pas un(e) ancien(ne) du blog orange par hasard ? ta façon d'ecrire me rapelle quelqu'un
Notre ferrat va nous manquer , ce poète je l'adorais !! bisous